Traque de DT

Voilà les réponses
Jed :

L'homme brûlait.
Devant ses yeux clairs, immobiles, l'homme brûlait. Il sentit à peine Lola glisser sa main dans la sienne, tandis qu'il observait l'homme hurler, puis son cadavre disparaître dans la structure de l'Institut. Ainsi donc, Dürmstrang allait vivre avec un nouveau mort dans ses murs. Dans son histoire et son âme. La respiration saccadée, Jedediah se retenait de pleurer, mordant avec force sa lèvre inférieure et serrant la main de sa meilleure amie. Cette année avait été, à plusieurs points de vue, merveilleuse. Et à plusieurs autres, horrible. Toute son énergie semblait disparaître, annihilée, et il tourna la tête pour regarder Ilyas et Lola. Puis Hestia, Idris, Krushnic, O'Quinn, Alexander, Faith, Lycaon, Gabriel, Tenessee. Ils étaient tous là, vivants, eux.

« On devrait aller dormir. »

Sa voix était blanche, étranglée, et il ne put s'empêcher d'éclater en sanglots. Ses nerfs étaient fragiles, il était à fleur de peau, et ses potions ne faisaient plus effet, tant il avait dépensé de l'énergie. Il n'avait que quinze ans. Ils avaient tué quelqu'un. Et c'était trop pour lui. Il tourna les talons et partit vers le dortoir, lâchant les mains de ses amis pour courir, malgré le fait qu'il risquait peut-être de tomber dans son lit de fatigue. Il avait besoin de courir et de partir d'ici le plus rapidement possible.

Tomey :

Plus ça allait et plus Tomey appréciait de voir cet homme en train de souffrir, il n’avait pas le droit de prendre en jouc les élèves comme ça. Il regardait ses élèves en remarquant que Miss Matanza avait l’air choquée de ce qui venait de se passer. Tomey regardait ses élèves qui avait l’air tous choqué les un les autres. Il fit un sourire narquois, regardait le cadavre brûlé. Tomey avait envie de dire quelque chose mais lui était fier de ses élèves qui avaient réussi à mettre en cendre un homme qui semblait encore plus fou que la plupart des élèves. Tomey fit son sourire et attendit avant de vérifier s’il était bien mort.

Il se retourna vers ses élèves et fit un geste bizarre, il applaudissait. Il était vraiment devenu fou ce cher O’Quinn mais tant pis, il fallait bien qu’il fasse quelque chose avant qu’une personne tombe dans les pommes. Tout semblait rentrer dans l’ordre peu à peu. O’Quinn se tourna vers Krushnic et lui fit un large sourire tout en lui serrant la main en guise de dire bravo cher compagnon. Puis il se fit un malin plaisir de partir comme si de rien n’était mais avant de partir il avait encore quelque chose à dire. Oui O’Quinn ne pouvait pas partir comme ça. Il se devait de dire quelque chose sans paraître une once de gentillesse. Il était comme ça le bonhomme, il fallait qu’il dise un truc méchant ou un truc blessant et qui serait la victime… Mikhail Krushnic sûrement.

« Et bien mon cher Krushnic je ne savais pas que vous étiez aussi fort que ça. Je croyais que votre talent était aussi nul que votre frère. Mais soit je me trompais. Allez les enfants aux lits sinon je vous fais avaler des graines de Tentacula Vénéneuse. »

Il s’en retourna donc laissant les élèves et le Professeur seul en espérant que la viande calcinée serait parti le lendemain.

Hestia :

Tout était fini. Aujourd’hui, pour une fois, tout avait réussis à rentrer dans l’ordre. Le meurtrier avait périe d’une horrible façon serte, mais périe quand même. Tu étais toujours étendu sur le sol, immobile, tentant de garder une respiration normal malgré l’odeur nauséabonde qui s’était infiltré dans le couloir du château. Faiblement, tu entendis la voix d’Idris te demander si ça allait. Malgré la fatigue, malgré la nausée et malgré la peur, il n’y avait qu’un mot qui pouvait sortir de ta bouche.
- Oui… oui ça va, réussis-tu à murmurer. Lentement, tu réussis enfin à t’assoir contre le mur, tentant légèrement de reprendre tes esprits. Tes mains tremblaient comme toujours alors qu’au loin, le bûché était toujours en pleine combustion. Tu commençais finalement à réaliser les conséquences de vos actes, vous aviez tué quelqu’un. Tu savais que tu aurais dû être plus ébranlé, mais en cet instant, tu semblais incapable de fonctionner correctement. Tu t’en préoccuperas plus tard. Oui, la voix avait raison. Valait mieux oublier tout ce qui venait de se passer, pour y repenser durant l’une de tes nombreuses nuits d’insomnies, incapable de m’affronter pour pouvoir dormir un instant.

C’est alors que tu te retournais vers Idris, sans vraiment t’en rendre compte, tu le serrais dans tes bras. Pour te rassurer, pour te prouver qu’il n’était pas qu’une simple hallucination ou pour le remercier, en fait te ne savais pas vraiment pourquoi tu le serrais contre toi, tu avais simplement besoin de savoir que tout ce qui venait de se passer était bien réelle. Tu sentis alors une larme couler sur ta joue pour venir finalement mouille le chandail du jeune homme.

Tu entendis Jed dire à tous qu’il était peut-être le temps d’aller dormir. Il avait raison, il était inutile de rester ici plus longtemps que nécessaire. Personne n’avait vraiment envie d’admirer ce spectacle morbide. L’odeur et la fumée était déjà assez pénible, pas besoin de rajouter la vue de ce cadavre calciné à ton cauchemar.

Tu te séparais d’Idris et péniblement, tu tentais de te relever. Le sol semblait bouger sous tes pieds, mais tu n’avais qu’une envie : aller te coucher. Pour une fois, pouvoir dormir sans tes cauchemars habituels. C’est alors que Jed commença à courir, tu le regardais s’enfoncer rapidement dans les ténèbres de l’institue. Tu décidais de le suivre de loin. Lentement, tu commenças à te diriger vers les dortoirs des Pouloudnista, la main toujours sur le mur pour te retenir alors que le sol instable t’obligeait plusieurs fois à t’arrêter pour être sûr de ne pas tomber.

Mikhail :

Il l'avait tué. Vania était dorénavant juste un souvenir de gamin insupportable et stupide qui avait baigné dans son sang en tentant d'hurler pour faire venir de plus gros flots de cette matière visqueuse. A cette odeur, Mikhail eut un haut le cœur. Il avait pas l'air mauvais le jeune homme. Il se fit violence et son attention se reporta immédiatement sur l'homme qui venait de prendre peu a peu conscience qu'il était foutu. Des sort fusèrent de partout et d'un habile et hasardeux mélanges de sorts qui empêcha l'individu de bouger, il prit feu. Krushnic avait juste eu le temps de protéger un jeune élève d'un sort perdu quand l'odeur de cette chaire grillée lui monta au nez. Merde, ils pouvaient pas le tuer d'une autre manière ? Il pouvait imaginer cette peau couverte de cloques, la graisse des muscles qui crépitait et sans le vouloir il passa sa langue sur ses lèvres avant de se reprendre et de soigner d'un rapide coup de baguette un blessé. Cela avait été si vite, il avaient tous fait preuve de rapidité, de violence mais cela payait. Ils étaient enfin libérés de ce monstre. Et de Vania. O'Quinn vint lui serrer la main et lui offrir un large sourire qu'il apprécia moyennement, jugeant que ces deux morts n'étaient pas réjouissantes et que ça lui donnait faim. « Et bien mon cher Krushnic je ne savais pas que vous étiez aussi fort que ça. Je croyais que votre talent était aussi nul que votre frère. Mais soit je me trompais. Allez les enfants aux lits sinon je vous fais avaler des graines de Tentacula Vénéneuse. » « Faites attention O'Quinn, nous savons tous deux que mon aîné n'apprécie pas trop ce genre de moqueries et moi encore moins. Allez plutôt sortir vos navets de terre au lieu de rire de la mort de Vania. » Mikhail n'était pas très doué en blagues, sarcasmes et il ne savait pas si son collègue allait comprendre qu'il était juste peu enjoué par l'horreur de l'instant et cette odeur qu'il trouvait délicieuse. Il ne détestait pas le professeur mais ne lui vouait pas un culte non plus. Enfait il s'en fichait même si content de voir un autre enseignant sur le lieu. Préférant ne pas s'attarder il lui jeta un regard du genre « Au moins nous n'aurons plus à débattre du cas catastrophique de ce garçon chaque année » même si c'était méchant. Il s'en alla et emmena un groupe de trois élèves vers une aile de l'établissement et quitta à toute allure cet endroit. Vraiment pourri comme fin d'année.